mardi 1 mars 2011

Serie A, enfin presque.

Il peut s’agir d’une lente décadence amorcée il y a différentes années de cela, peut être avant le scandale Calciopoli de l’année 2006. En tout cas, la Serie A confirme un principe simple, elle semble avoir dépassée la date de péremption. Depuis deux ans, la première division du championnat italien lutte épaule contre épaule avec la Bundesliga pour les coefficients UEFA qui décident le nombre d’équipe par championnat ayant droit à l’accès en Ligue des champions.

Il vaut mieux donc terminer cette semaine footballistique (épouvantable ?) en ce mardi. Hier, le match phare du haut de classement s’est soldée par un 3 à 0 pour le Milan AC face à une équipe de Naples explosive sur le papier (3-4-3, mais sans Lavezzi), mais qui a donné peu de spectacle sur le terrain. Le seul moment décisif a été un penalty, dont les origines sont encore douteuses, qui a débloqué le match mais avec une équipe milanaise qui a peu à proposer, si ce n’est une domination logique, sans un véritable milieu de terrain avec l’absence ressentie d’Andrea Pirlo.

"Un Milan Patosphérique" pour la Gazzetta dello Sport. But de Juan pour la Roma, mais Parme revient dans le match (2-2).

Peu de spectacle à Milan, mais aussi peu de spectacle à Gênes pour l’Inter qui s’est imposé – seulement – 1 à 0 face à la Samp. Et ensuite, c’est une suite de pures merveilles. Après sa défaite de deux buts à zéro contre Lecce, la Juventus remet le tout face à Bologne, alors que la défense turinoise est pratiquement celle de l’équipe nationale (Buffon, absent pour ce match, Bonucci et Chiellini, 1m86 condamné au couloir gauche pour une équipe qui ne semble pas à la hauteur). Même si le dernier match de l’équipe de Prandelli face à l’Allemagne n’est pas à oublier. Pendant ce temps, la Roma s’offre Montella, mais Parme se régale avec la Roma, qui se dégonfle à nouveau en menant 2 à 0 pour ensuite égaliser. Et que dire du match de la semaine dernière perdu 4 à 3, après avoir mené 3 à 0 contre le Genoa. Toutefois, une équipe comme l’Udinese réussi à nous régaler par son jeu voué à l’attaque (7-0 spectaculaire lors de la 27ème Si ce n’est pour un Brescia-Lecce, le championnat italien est toujours intéressant par l’engagement de toutes les équipes, la tactique de jeu, la technicité offerte par certains joueurs d’exception qu’il offre, entraînant une incertitude au classement mais cet équilibre ressemble plutôt à un nivellement par le bas. journée face à Palerme), mais quel poids peut avoir l’équipe au niveau continental ?


Spectacle de l'Udinese, Di Natale capocannoniere (33 ans, 21 buts). Sirigu désespéré, Cosmi est le nouvel entraîneur.

Di Vaio (34 ans) explosif face à la Juventus, Del Neri est-il vraiment à la hauteur de la "Vieille Dame"?.

Naples pouvait – devait – se qualifier en Europa League face Villareal, il ne l’a pas fait. Les trois représentants en Champions League doivent encore prouver ce qu’elles valent face à des équipes comme le FC Barcelone, Arsenal ou encore Chelsea. L’Internazionale FC doit aller s’imposer à Munich avec une équipe moins pimpante que celle de l’ère « mourinhenne ». Milan, sans un réel jeu personnel doit s’aventurer dans un terrain hostile que sera celui du White Hart Lane. L’AS Roma ne peut que tenter l’exploit en Ukraine pour marquer deux, si ce n’est trois buts au minimum alors qu’elle ne présente aucune constance dans le jeu. Le tableau qui se dessine à l’horizon pour le football italien en Europe n’est pas des plus optimistes, pour l’instant.

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