lundi 11 juillet 2011

Chronique d'un dimanche - Bouleversant. La Formule 1

WFSB vous avait promis de revenir sur la F1 dès qu’il se passerait quelque chose durant cette saison 2011 et il a fallu peu de temps pour cela. Toutefois, il est difficile de parler d’une véritable révolution. En effet, Sebastian Vettel (204 pts, Red Bull Racing) reste premier au classement avec trois GP d’avance sur le deuxième au classement Mark Webber (124 pts, Red Bull Racing).

La surprise vient du plus combatif, et aussi un peu chanceux, Fernando Alonso (Ferrari qui occupait la deuxième ligne sur la grille de départ). Après un départ monotone, c'est-à-dire les Red Bull qui s’enfuient à l’avant et Massa qui est doublé par Lewis Hamilton (McLaren). Le scénario semble parfaitement dessiner ; d’autant plus que la pluie ne vient pas pour autant chambouler les positions au classement. Mais cela était sans compter un pit stop qui dura une éternité pour le leader du championnat qui se laisse dépasser par Alonso et Hamilton (peu avant Jenson Button partira sans laisser le temps au mécanicien de visser le pneu antérieur droit).

La presse espagnole est déchainé ce lundi comme le montre la Une de Marca qui ne fête pas seulement la victoire en F1.

Par la suite, la tendance est inversée et le leader de la course creuse un écart gigantesque en cinq tour arrivant jusqu’à 18’’ d’avance. A l’arrivée, 16’’ séparent la Ferrari de la Red Bull de l’Allemand qui empoche tout de même 18 points, et Webber qui s’attache avec tenace à sa troisième place. Donc nous sommes loin de la catastrophe chez Red Bull, et cette victoire ressemble plus à un soubresaut lors d’un championnat dont l’histoire semble déjà bien délinéée.


Mais ce dimanche n’était toutefois pas terminé, avec Thomas Voeckler (Team Europcar) qui s’empare du maillot jaune du Tour de « chutes », et la victoire pour Luis Léon Sanchez (Rabobank). Et après l’abandon de Bradley Wiggins (Team Sky) samedi, c’était au tour de Alexandre Vinokourov (Astana) de quitter la course. Le plus émouvant reste encore à venir avec les Pyrénées et les Alpes. WFSB reviendra sur le Tour, et aussi la Copa America qui se révèle vraiment palpitante, l’équipe d’Argentine et du Brésil le prouvent...


lundi 6 juin 2011

Chroniques d’un dimanche – ...et à la fin c’est toujours Nadal qui gagne!


Il y a des dimanches qui sont marathonesques, autrement dit on reste inévitablement cloué au divan du salon en commençant par exemple à 14h avec une course de Moto GP (Montmelò, Catalogne), tout en passant par la célébration de toute une ville (Stade Toulousain), pour ensuite enchaîner sur un match historique (finale de Roland-Garros).

Tout d’abord, il y a eu la Moto GP qui reste décidément plus spectaculaire et intéressant par rapport à 1h40 de Formule 1 (si tout va pour le mieux, 2h09 à Monaco). Sur l’Equipe.fr, Jorge Lorenzo a déclaré «Je suis vraiment ravi de ce résultat. J'ai donné mon maximum. J'ai même fait le meilleur départ de ma carrière en MotoGP ». Une chose est sûre Marco Simoncelli, qui venait de s’emparer pour la première fois de la pole position dans la catégorie reine, ne pourra pas en dire autant car il a perdu six positions lors du départ. Alors que ‘Sic’ bataillait pour la cinquième place, Valentino Rossi a encore été dompté par Andrea Dovizioso (4ème). Pendant ce temps Casey Stoner a englouti les 25 tours d’une façon merveilleuse, et tenait à distance les motos Yamaha.

1 Jorge LORENZO 98

2 Casey STONER 91

3 Andrea DOVIZIOSO 63

4 Daniel PEDROSA 61

Images du match-3 de la finale NBA; shoot décisif de Chris Bosh (88-86)

5 Valentino ROSSI 58

6 Nicky HAYDEN 47

7 Hiroshi AOYAMA 36 -

Ben SPIES 36

9 Marco SIMONCELLI 32

10 Cal CRUTCHLOW 30

Grande maîtrise de Stoner (Honda)



Ensuite, c’est la grande finale, l’énième entre Roger Federer et Rafael Nadal sur la terre battue de Roland-Garros alors que le plus attendu était sans aucun doute Djokovic. Deux choses remarquables ont eu lieu lors de la finale : la première concerne le premier set, ou du moins jusqu’au 5-2 en faveur du Suisse, qui grâce à l'ingéniosité de celui-ci aurait pu radicalement changer la destinée de la rencontre. La seconde va de soit: à 25 ans Rafael Nadal entre dans le panthéon des légendes du tennis en rejoignant Björn Borg (6 titres des Internationaux de France) et il semble difficile à arrêter.

Enfin, le week-end a été mouvementé grâce à la victoire du Stade Toulousain qui soulève son dix-huitième bouclier de Brennus face à Montpellier; le début du Critérium du Dauphiné Libéré avec le maillot de leader pris par le Néerlandais Lars Boom (Rabobank) pour le prologue de Saint-Jean-de-Maurienne et subtilisé par Alexandre Vinokourov (Astana) aujourd’hui lors de la seconde étape (première victoire de Jürgen Van Den Broeck à Saint-Pierre-de-Chartreuse chez les pros, à 28 ans) ; la victoire sur le file des Heat de Miami face à Dallas pour mener la série 2-1 lors de cette finale 2011 de NBA.


18ème titre pour le Stade Toulousain

Remise du trophée par Jim Courier à Rafael Nadal.

samedi 21 mai 2011

14ème étape du Giro 2011 - Le monstre Zoncolan

Regarder le Tour d’Italie cette année revient un peu à suivre un Grand Prix de Formule 1, avec une nuance : Contador ne part pas en pole position, et il ne prend pas dès le départ 200 mètres d’avance. Au contraire, il s’amuse avec ses rivaux pour enfin les ridiculiser. En quelque sorte, il ne l’a pas joué à l’Eddy Merckx, mais à la Miguel Hidurain comme dirait l’un des commentateurs du Giro.

Victoire de Igor Anton sur le Zoncolan (Euskatel-Euscadi)

En bref, aujourd’hui se déroulait « l’Etape », c'est-à-dire l’arrivée sur le mont Zoncolan dans les Préalpes carniques (Frioul-Vénétie julienne). La tête de la course est parvenue à avoir une bonne avance avant le début de la montée, et la montagne a révélé les protagonistes de cette course. A commencer part Igor Anton (Euskaltel-Euskadi) qui est le premier non-italien à s’attribuer le Zoncolan sur le versant d’Ovaro depuis 2007.

Contador ne devrait pas quitter le maillot rose pour cette année 2011.

Pendant ce temps, il semblerait que la machine Alberto Contador (SBS) – toujours le même charisme du champion – s’est permis le luxe de gérer la course. La montée ne laisse pas la possibilité pour les coureurs de respirer, mais c’est bien lui qui déclenche l’explosion du groupe avec Michele Scarponi (Lampre) qui tente de maintenir son rythme, tandis que Vincenzo Nibali (Liquigas) à la traîne le rattrapera plus tard pour enfin se laisser distancer lors des derniers mètres. La polémique du jour tourne autour de l’annulation de la descente du Crostis par l’UCI qui a provoquée plusieurs contestations, qui selon certains – et les grandes qualités du Sicilien dans les descentes – aurait pu redistribuer les cartes…

Pour conclure, nous avons pu voir que Vincenzo Nibali est en nette progression (surtout par rapport au temps réalisé l’année dernière sur le Zoncolan), mais le maître absolu demeure Alberto Contador, qui n’a jamais donné l’impression d’être en difficulté ni d’avoir été mis en danger par d’autres concurrents au classement général. Et, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le Giro 2011 a bien démarré, et très certainement il a été décidé depuis que le Madrilène est en possession du maillot rose.

Contestation des supporters au bord de la route du Giro: "Si vous aviez peur du Crostis, vous pouviez restez en plaine - Honte à vous !!!"

dimanche 15 mai 2011

Honda mange-tout !

Le circuit du Mans (France) a offert un grand spectacle pour cette quatrième épreuve du calendrier de Moto GP. Casey Stoner (Honda Repsol) a dominé la course du début à la fin, avec un premier vaincu : Dani Pedrosa (Honda Repsol). En effet, l’Espagnol n’a pas réussi à prendre le dessus sur le pilote australien, il s’est fait dépassé par Marco Simoncelli (Honda Gresini), qui pour certains ne réalise pas des dépassements conformes aux valeurs de la MotoGP, et s’est malheureusement fracturé la clavicule après sa chute alors qu’il heurtait la roue arrière du pilote italien. C’est Andrea Dovizioso (Honda Repsol) qui prend la deuxième place en dépassant lors des derniers tours, encore une fois, Valentino Rossi (Ducati Team) qui monte toute de même pour la première fois de la saison sur le podium.




Bref, la surprise vient de la course de Simoncelli qui malgré le ride-through infligé à ses dépens a terminé la course à la cinquième position en dépassant lors du dernier tour Ben Spies (Yamaha Factory Racing – YFR). Mais, l’élément le plus important demeure la puissance de la Honda face à la Ducati (14’’564 d’écart à la ligne d’arrivée !), et, de façon surprenante l’écart qui s’est creusé lors des derniers tours entre Jorge Lorenzo (YFR) et les deux italiens qui chacun à leur tour l’avait dépassé quelques tours avant la fin. Une chose est sûre, à la différence de la Formule 1, ce championnat du monde s’annonce mouvementé jusqu’à son terme, malgré les difficultés que risque de rencontrer Pedrosa, et, ne l’oublions pas, la constance du champion du monde en titre Jorge Lorenzo.


Petites curiosités durant le Warm-up : entre Stoner qui donne un coup de poing à Randy de Puniet (Honda Pramac) qui l’aurait perturbé dans sa trajectoire et Lorenzo qui fait une mauvaise chute et se dépêche pour reprendre au plus vite sa seconde moto. En 125cc, victoire de Viñales devant Terol et première victoire pour Marquez au Mans pour la Moto 2.



Lorsqu’on parle de vitesse de pointe, voilà que surgit soudainement le circuit de Catalogne le 5 juin prochain avec une superbe ligne droite de 1 047 mètres, les moteurs Honda vont pouvoir ronfler.




"En 1989, le chantier de l’un des plus beaux circuits européens a démarré sous l’impulsion du Gouvernement Autonome de Catalogne, du Conseil Municipal de Montmeló et de l’Automobile Club Royal de Catalogne. Le circuit de Catalunya, situé aux portes de Barcelone, a été inauguré en septembre 1991, quelques semaines avant d’accueillir le GP d’Espagne de F1. Circuit hôte des Grands Prix d’Europe puis de Catalunya (à partir de 1995), il fut élu ‘Meilleur GP’ par l’IRTA en 2001. La capacité d’accueil du circuit est de 104 000 spectateurs".


SAISON 2011 > Le classement au championnat
1
Jorge LORENZO
78 pts
2
Casey STONER
66 pts
3
Daniel PEDROSA
61 pts
4
Andrea DOVIZIOSO
50 pts
5
Valentino ROSSI
47 pts
6
Nicky HAYDEN
39 pts
7
Hiroshi AOYAMA
36 pts
8
Marco SIMONCELLI
22 pts
9
Hector BARBERA
21 pts


Pour plus d'informations : http://www.motogp.com/fr

dimanche 20 mars 2011

PAZZesco !

But de Pazzini contre l'équipe Lecce

Scénario pratiquement des plus dramatiques pour le football italien en Europe, Roma éjectée par les Ukrainiens (Brésiliens ?) de Donetsk, Milan AC qui ne parvient pas à s’imposer au White Hart Lane, autrement dit elle n’a pas trouvé le chemin des filets durant quatre-vingt dix minutes. C’est l’Internazionale Milano FC qui est à l’honneur, en réalisant un match fantastique à Munich et renverse le score du match aller.

Il aura fallu deux semaines au Milan AC pour passer de quasi vainqueur du Scudetto à grand perdant de la semaine, d’un match nul à Bari (1-1), à trois journées de suspension pour Ibrahimovic, en passant par une défaite contre Palerme (0-1). Cette après-midi l’Inter Milan s’est imposé tout simplement contre la première équipe relégable (1-0) Lecce, elle est désormais à deux points des Rossoneri et pourra la dépasser, avec la manière, lors de la prochaine journée (31ème) pour le derby. Il semblerait que ce Scudetto se décide plus au niveau psychologique que technique. Si l’Inter ne semble pas aussi effrayante que sous l’empire Mourinho, elle sort d’un match fantastique face au Bayern Munich en Champions League, et la balance semble pencher en faveur des Neroazzurri. Le Scudetto été pratiquement acquis à l’avance pour le Milan AC vu sa domination dans la première partie de la saison et après l’entame de championnat réalisée par Rafa Benitez, mais Leonardo & Cie semblent bien partie pour tenter un nouveau « Triplete » et tout ça pour le plus grand énervement du leader – abstrait – du classement. Tirage au sort qui semble favorable pour l'Inter face à Schalke 04, l'affiche des demi-finales sera des plus appétissante.

Quarts de finale : 05-06/12-13 avril

05 avril 2011

Real Madrid20:45Tottenham
Stade: Estadio Santiago Bernabéu, Madrid (ESP)

Internazionale20:45Schalke
Stade: Stadio Giuseppe Meazza, Milan (ITA)

06 avril 2011

06 avril 2011 -

Chelsea
20:45Man. United
Stade: Stamford Bridge, Londres (ENG)

Barcelona20:45Shakhtar Donetsk
Stade: Camp Nou, Barcelone (ESP)


La finale de l'UEFA Champions League 2011 aura lieu à Wembley









mardi 1 mars 2011

Serie A, enfin presque.

Il peut s’agir d’une lente décadence amorcée il y a différentes années de cela, peut être avant le scandale Calciopoli de l’année 2006. En tout cas, la Serie A confirme un principe simple, elle semble avoir dépassée la date de péremption. Depuis deux ans, la première division du championnat italien lutte épaule contre épaule avec la Bundesliga pour les coefficients UEFA qui décident le nombre d’équipe par championnat ayant droit à l’accès en Ligue des champions.

Il vaut mieux donc terminer cette semaine footballistique (épouvantable ?) en ce mardi. Hier, le match phare du haut de classement s’est soldée par un 3 à 0 pour le Milan AC face à une équipe de Naples explosive sur le papier (3-4-3, mais sans Lavezzi), mais qui a donné peu de spectacle sur le terrain. Le seul moment décisif a été un penalty, dont les origines sont encore douteuses, qui a débloqué le match mais avec une équipe milanaise qui a peu à proposer, si ce n’est une domination logique, sans un véritable milieu de terrain avec l’absence ressentie d’Andrea Pirlo.

"Un Milan Patosphérique" pour la Gazzetta dello Sport. But de Juan pour la Roma, mais Parme revient dans le match (2-2).

Peu de spectacle à Milan, mais aussi peu de spectacle à Gênes pour l’Inter qui s’est imposé – seulement – 1 à 0 face à la Samp. Et ensuite, c’est une suite de pures merveilles. Après sa défaite de deux buts à zéro contre Lecce, la Juventus remet le tout face à Bologne, alors que la défense turinoise est pratiquement celle de l’équipe nationale (Buffon, absent pour ce match, Bonucci et Chiellini, 1m86 condamné au couloir gauche pour une équipe qui ne semble pas à la hauteur). Même si le dernier match de l’équipe de Prandelli face à l’Allemagne n’est pas à oublier. Pendant ce temps, la Roma s’offre Montella, mais Parme se régale avec la Roma, qui se dégonfle à nouveau en menant 2 à 0 pour ensuite égaliser. Et que dire du match de la semaine dernière perdu 4 à 3, après avoir mené 3 à 0 contre le Genoa. Toutefois, une équipe comme l’Udinese réussi à nous régaler par son jeu voué à l’attaque (7-0 spectaculaire lors de la 27ème Si ce n’est pour un Brescia-Lecce, le championnat italien est toujours intéressant par l’engagement de toutes les équipes, la tactique de jeu, la technicité offerte par certains joueurs d’exception qu’il offre, entraînant une incertitude au classement mais cet équilibre ressemble plutôt à un nivellement par le bas. journée face à Palerme), mais quel poids peut avoir l’équipe au niveau continental ?


Spectacle de l'Udinese, Di Natale capocannoniere (33 ans, 21 buts). Sirigu désespéré, Cosmi est le nouvel entraîneur.

Di Vaio (34 ans) explosif face à la Juventus, Del Neri est-il vraiment à la hauteur de la "Vieille Dame"?.

Naples pouvait – devait – se qualifier en Europa League face Villareal, il ne l’a pas fait. Les trois représentants en Champions League doivent encore prouver ce qu’elles valent face à des équipes comme le FC Barcelone, Arsenal ou encore Chelsea. L’Internazionale FC doit aller s’imposer à Munich avec une équipe moins pimpante que celle de l’ère « mourinhenne ». Milan, sans un réel jeu personnel doit s’aventurer dans un terrain hostile que sera celui du White Hart Lane. L’AS Roma ne peut que tenter l’exploit en Ukraine pour marquer deux, si ce n’est trois buts au minimum alors qu’elle ne présente aucune constance dans le jeu. Le tableau qui se dessine à l’horizon pour le football italien en Europe n’est pas des plus optimistes, pour l’instant.